Woleet se base sur la blockchain Bitcoin dont le consensus est basé sur la consommation d’énergie. C’est précisément la consommation d’énergie qui est à la base des garanties sur l’immuabilité du registre Bitcoin.
Plusieurs éléments sont à prendre en compte quand on analyse la consommation du protocole Bitcoin :
- La majorité de l’énergie consommée par Bitcoin provient de surplus de production.
- La moitié de l’énergie consommée par Bitcoin provient de sources renouvelables décarbonées
- La part des énergie renouvelables et décarbonée est amenée à croître avec le temps du fait de plusieurs facteurs (voir le rapport du mining council américain)
- La consommation du réseau bitcoin n’est pas à mettre en rapport avec son utilisation. En effet le nombre de transactions est limité et le minage consommera la même énergie que les blocs soient pleins ou non.
Optimisation du nombre de transactions
Concernant le fonctionnement de la solution Woleet, la plateforme émet uniquement 4 transactions quotidiennement, quel que soit le volume de preuve à fournir. Chaque quart de journée une unique transaction inscrit une donnée permettant de créer des millions de preuves.
Ainsi plus le volume de preuve à générer par la plateforme sera élevé plus le coût énergétique unitaire de la preuve sera bas. Aujourd’hui en moyenne Woleet génère 20 000 preuves par jour avec seulement 4 transactions.
Quelques données sur l’impact de Woleet sur la blockchain Bitcoin
Sur bitcoin, un bloc a une taille maximale de 1Mo, l’évolution Segwit en 2017 à permis d’etendre un peu cette limite en excluant les données de “witness” de la limite fixe de 1 Mo. En 2022 la taille moyenne d’un bloc est d’eviron 1,2 Mo Au rythme d’un bloc toutes les 10min en moyenne, il y a un total de 52 560 blocs par an sur le réseau, soit une capacité de 63 Go/an.
Une transaction Woleet est en moyenne de 258 octets, soit 376 Ko par an. Ainsi woleet utilise 0,0006% de la blockchain Bitcoin.
D’après le CCAF (au moment de l’écriture de cet article), la consommation énergétique du réseau bitcoin annualisée est de 115 TWh.
Rapporter cette consommation annuelle à chaque transaction n’a pas beaucoup de sens car la sécurité apportée par le minage est cumulative. En effet, l’énergie consommée ne sert pas uniquement aux transactions minées dans le bloc courant, mais également et surtout comme protection pour toutes les transactions futures.
Si on ramène l’énergie dépensée aux transaction émises par Woleet on en arrive à 690 KWh en annualisé. Si on rapporte cette consommation aux 15 millions de preuves générées par Woleet tous les ans, cela ramène au coût énergétique unitaire de la preuve annualisé à 0,046Wh soit très en deçà du coût énergétique estimé d’un email par exemple.
Ces calculs sont indicatifs et ne prennent pas en compte l’empreinte de l’infrastructure informatique utilisée par Woleet en dehors de Bitcoin. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’en ce qui concerne Bitcoin, l’empreinte énergétique de Woleet ne peut que s’améliorer avec le temps, plus le nombre de preuves émises par transaction sera élevé.
Autre point important, la part de l’énergie de surplus et renouvelable utilisée pour le minage ne va pas cesser d’augmenter pour des raisons d’efficience et de rentabilité de cette industrie très compétitive.